les galaxies, les soleils, les planètes et la Terre… Ensuite, on ne sait trop comment, ni pourquoi,
la vie ! Et puis un jour, nous voilà à découvrir les oeuvres de Véronique Talec…
Bien plus qu’une quête stratosphériques ou hémisphérique sur l’usage du monde et notre relation
à l’univers,« Cosmos Life » est avant tout, un hymne à la différence et à l’interdépendance
des espèces qui peuplent notre planète.
Un voyage sidéral dans la biosphère sur les routes du temps et de notre imaginaire, en compagnie d’êtres étranges et peuplades insolites : le gang de la Matière noire,
le peuple des UV, les résidents de la Planète rouge,
la Clique de l‘éphémère, celle de la Pépinière stellaire,
ou la Tribu des Courants d’air…
Autant de créatures qui se croisent et se côtoient dans le cosmos parmi une flopée d’êtres hybrides
et intergalactiques mis sous bulle…
Que va-t-il devenir ? Quelle va être sa destinée dans le monde virtuel qui se dessine ?
Véronique Talec pose un regard enjoué sur cet objet qui a tant oeuvré pour la transmission des idées et le rayonnement des cultures et qui l’a accompagné tout au long de son cheminement artistique…
Il y a de la force et de la poésie dans cette série d’oeuvres dédiées au papier. Il y a de l’originalité et matière à s’émerveiller. Car l’on y retrouve en filigrane un même message : le papier restera !
Comme souvent dans son oeuvre, il est question de traces, d’empreintes,
de ce qui s’efface ou surgit de la matière. À ses yeux, dans l’extrême fragilité du matériau brut
se dissimule l’apparence trompeuse de formes et sculptures imposantes et solides.
Parce que l’image regardée est aussi un regard, elle aime donner corps à l’expérience du regard
pour saisir la densité du présent et s’immerger totalement dans l’offensive du réel.
Sensible au support, à la matière et au geste, chacune de ses créations
est propice à une remise en jeu, une nouvelle modalité de travail qui lui permet de ne rien s’interdire
et favoriser les allers retours avec certains matériaux.
Il y a toujours quelque chose qui cloche dans une église » aimait dire Jacques Prévert. Il y a toujours une étrangeté qui tinte dans les oeuvres de Véronique Talec. Ses personnages sont ainsi, ils ne ressemblent à rien. Peints le plus souvent de manière frontale, dans l’oubli volontaire de la perspective, ils semblent chercher aux limites d’eux-mêmes, à faire face et se libérer d’un joug, d’une emprise, d’une histoire qui n’est pas la leur…